Phoque et Tourisme
Préservation des populations
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Faciliter et pérenniser cette réoccupation de son espace malgré la pression touristique à la fois immobilière et démographique, n’est pas une mince affaire. Le travail entrepris par le Département des Pêcheries et de Recherche Marine bénéficie de l’aide du Mom. L’organisation grecque apporte son expérience et son savoir-faire à l’administration chypriote quant à la mise en oeuvre de différentes phases du programme notamment la réhabilitation des grottes et leur équipement en moyens d’observation.
Sur place le contraste entre les successions des grottes nichées petites falaises littorales et les hôtels, résidences, chantier de construction d’immeubles,… qui les surplombent est saisissant . Nous sommes entrés en pagayant dans ces cavernes inondées dont le fond abrite la plupart du temps une plage de galets, sans imaginer qu’un animal sauvage puisse s’y abriter, tant le paysage est urbanisé. Pourtant il semble qu’il y soit parfois observé.
Heureusement, il existe quelques parcs naturels et zones protégées mais qui représente une faible proportion de l’étendue du littoral insulaire. Si, bien entendu, il est souhaitable de revoir le phoque dans son environnement naturel son adaptation, en marge de ces espaces encore sauvages, à des zones très touristiques est à observer.
On retrouve cette coexistence du “moine” avec le tourisme avec l’exemple de son cousin du pacifique à Hawaii et en Grèce comme illustré par cette photo d’un juvénile dans les cyclades. Même dans les zones où son habitat est détérioré et où il est plus exposé à la pollution et aux activités humaines, il convient de limiter le dérangement de l’animal en respectant sa tranquillité.
Il paraît difficile de s’intéresser à un retour du Monacus sur les côtes de Méditerranée occidentale sans étudier les situations telle que celle de “l’île d’Aphrodite”.
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