Séjour ionien
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En m’intéressant “à la nature” et aux oiseaux en particulier, j’ai appréhendé assez vite la richesse de la mer Méditerranée, ses marais littoraux un brin exotiques (Flamants, Echasses,etc…), ses “spots” migratoires , îles et détroits reliant l’Europe à l’Afrique et les oiseaux marins aux variations spécifiquement méditerranéennes comme les puffins de Scopoli et Yelkouans et les cormorans de Desmaret.
Quelques croisières côtières naturalistes m’ont également permis d’observer des géants des mers (Cachalots et Rorquals communs) que je pensais réservé aux grands espaces océaniques ainsi que leurs cousins athlétiques Grands Dauphins, Dauphins Stenella et globicéphales et au delà de ces observations de surface, j’ai pris conscience de toute la richesse (poissons, invertébrés, plancton) de cet écosystème marin.
On retrouve cette diversité dans la Rade de Marseille ou je pratique régulièrement le kayak de mer surtout depuis les mesures de protection initiées par le Parc des Calanques créé en 2012 : Grands Dauphins régulièrement observés (avec Miraceti pour ma part), les 3 espèces d’oiseaux marins nicheurs sur les îles de l’archipel, oiseaux hivernants… Cependant une espèce d’importance manque toujours à l’appel depuis l’abattage du dernier individu du secteur dans l’après-guerre immédiat : le phoque moine. Sa disparition du littoral méditerranéen hors Grèce confirmée par un statut UICN « en danger d’extinction » en faisait un fantôme du passé pour la rade marseillaise et pour moi.
En 2019, Pierre Olivier pratiquant chevronné de kayak de mer et futur président de l’O.M.P., me propose de l’accompagner en Grèce dans les petites Cyclades où il serait possible d’observer le pinnipède en pagayant dans l’archipel . Malgré de très beaux moments de kayak nous ne le verrons pas, ni cette année là ni en 2020 en effectuant le tour de l’Île de Milos. Ces deux expériences malheureuses semblent confirmer pour moi le déclin inéluctable de l’espèce mais en 2023, le statut UICN du phoque est soudainement rehaussé à “vulnérable”.
En 2024 je verrais enfin mes premiers phoques moines toujours en compagnie de Pierre durant un séjour en Grèce où nous alternerons la pratique du kayak, la recherche et photo identification de Grands Dauphins, les prélèvements d’eau de mer à la recherche de l’ADN environnemental du Phoque et enfin l’observation de plusieurs individus solitaires de cette espèce tant convoitée.
Je vous propose de vivre ce séjour avec moi dans les photos et notes qui suivent :
Il fait chaud en Grèce pendant ce mois de Juin mais les locaux de l’association qui organise ce stage sont confortables et les participants et encadrants très sympathiques… La nourriture est excellente.
ACTUS